Une femme âgée de 34 ans a reçu en 2019 une greffe d’utérus. Cette dernière donna moins de deux ans plus tard et précisément le 12 février 2021, naissance à son premier enfant à l’hôpital Foch de Suresnes, dans les Hauts-de-Seine. Découvrez dans la suite de cet article plus d’informations complémentaires sur la naissance exceptionnelle de ce bébé conçu par une mère née sans utérus.
Une naissance qui redonne espoir aux femmes en difficulté
Opérée par l’équipe du professeur Jean-Marc Ayoubi à l’hôpital Foch, Déborah est la première patiente qui a reçu une greffe d’utérus en France. Elle a aujourd’hui son premier enfant. Née prématurément à 33 semaines, la petite fille de Déborah malgré le fait qu’elle soit en bonne santé comme sa maman, fait l’objet d’un suivi médical rapproché.
La naissance de la fillette redonne espoir aux femmes qui sont nées sans utérus ou qui ont un utérus dysfonctionnel. En réalité, Déborah était atteinte du syndrome de Rokistanky, une maladie génétique qui atteint une (01) femme sur 4.500. Cette maladie est caractérisée par la malformation congénitale de l’utérus et des deux tiers supérieurs du vagin.
Une greffe qui se réalise sur des femmes sans utérus
Née sans utérus, Déborah a bénéficié de l’utérus de sa mère âgée de 57 ans. Cette greffe dont la patiente a bénéficié est destinée aux femmes qui sont nées sans utérus ou à celles qui ont été privées du leur. Cette opération représente une alternative à la gestation pour autrui (GPA) ou à l’adoption. La première naissance suite à une greffe a eu lieu pour la première fois en 2014 en Suède.
La naissance du bébé, un an après la transplantation, a été annoncée par l’équipe du professeur Mats Brännström de l’université de Göteborg dans la revue médicale The Lancet. La première femme à avoir accouché après une transplantation d’organe génital vient donc redonner espoir aux personnes qui traversent le même problème qu'elle.